• Histoire Eastworld

     

     

  • Chapitre 1

    Ca y est. Je fais mes valises. Je part de cette maison où ma mère a laissé sa vie. Direction San Francisco, aux Etats Unis. A l'aéroport, tout se passe bien. Mais quand je monte dans l'avion, des larmes coulent subitement sur ma joue... Le fait de "laisser" ma mère à Londres me fait tellement mal... Mais je n'ai pas pensé à mon père, il déménage pour faire le vide dans sa tête, pour se faire une nouvelle vie.... je devrai faire pareil moi aussi. Lui aussi est très triste.

    Arrivés à l'aéroport de San Francisco, j'y vois ma grand-mère, enfin c'est ce que papa a dit, je ne l'ai jamais vue... Elle a l'air en forme.... elle a 67 ans ! Je lui fait la bise, on fait un peu connaissance... puis elle m'a parlé un peu de l'enfance de maman. Un petit sourire recouvrit mon visage, enseveli de larmes. Elle me rassura et me dit qu'elle est beaucoup mieux là ou elle est.

    On mangea chez Grand maman, puis Papa m'a dit que demain j'irai dans une nouvelle école. Le choc. Je n'ai même pas dit à mon amie de Londres que j'étais partie. Je lui envoya tout de suite un message, disant:

    "Bonjour Amélie. Je suis désolée. Je suis vraiment désolée de ne pas te l'avoir dit plus tôt. C'était encore un gros choc pour moi... Voilà, j'ai déménagé. Mais pas en Angleterre, je vivrai maintenant aux Etats Unis. à San Francisco. Rien ne sera pareil sans toi, et je suis sure que toi non plus, Vraiment désolée, je m'en veut de ne pas te l'avoir dit plus tôt. J'éspère que tu ne m'en voudra pas trop. Et j'espère aussi qu'on se reverra. A bientôt peut être. Je t'aime beaucoup."

    Et j'allai dans mon lit, et me couchai pour pleurer. Mon père arriva et dit:

    "Si ce sont des vrais amis. Ils ne t'en voudront pas. Ils comprendront et diront que c'est pour ton bonheur que tu es venue ici. Pas pour leur faire du mal."

    Je serrai fort mon père contre mes bras, il n'y avait que lui, et ma grand mère qui comptaient le plus pour moi à présent. Mais je me sentais seule, très seule...

     


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  • Chapitre 2

    Le lendemain. 7h00.

    Mon réveil sonne.... C'est, c'est.... mon premier jour d'école au USA ! Je suis en même temps surexcitée, et triste, ce ne sera jamais pareil sans Amélie, une supère copine d'Angleterre. Mais je prends mon petit déjeuner en vitesse, mon sac est vide, exepté une trousse avec quelques stylos et un petit cahier. Papa a averti l'école de mon arrivée une semaine plus tôt.

    Bien sûr, je fais mon chemin à pied avec une petite carte dans ma poche. Et je découvre San Francisco et ces magnifiques ponts, ces rues parfaitements netoyées, ces oiseaux en pleine santé... et j'en passe ! Hop hop hop. je saute partout, je cours comme une folle, puisqu'on a toujours le temps !

    Arrivée à mon école, il y a beaucoup de personnes déjà arrivées. Certains se posent des questions, ne m'ayant jamais vue. Mais ils n'osaient pas m'aborder.

    Et là, ça sonne. Le directeur vient aussitôt me chercher, et, à mon grand étonnement, je vois Papa déjà arrivé. Le directeur nous envoya dans son bureau et je demandai à Papa:

    "Pourquoi tu m'as laissée aller à l'école seule, alors que tu pouvais m'emmener ?!" dis-je, un peu énervée.

    "Parce que je voulais savoir si tu étais capable d'aller à l'école seule, Marina. Il y a certains moments où je ne pourrai pas t'emmener !"

    La discussion avec le directeur terminée, il m'attribua une classe où il restait de la place.

    "Mme Samuels", c'est ce que je lisais sur la porte, c'est donc UNE prof. je tocai à la porte.

    "Entrez !"

    J'entendis une voix douce qui criait: bizarre.

    Quand j'ouvris, la prof était un peu...... petite, on aurait dit une enfant ! Elle était rousse, les yeux bleus et un uniforme comme le mien... finalement, après une analyse très brève, je crois que c'est une éleve !

    Tout les élèves parlaient sur moi. Je me sentais un peu gênée, alors je dis à la petite fille qui était au tableau:

    -Euh.. Bonjour, je suis nouvelle... Ou puis-je m'asseoir ?

    Et elle répondit:

    "Eh bien, il reste la place, là, devant, à côté de moi... vas-y !"

    Et là, la VRAIE prof apparut. Elle avait un chignon, des lunettes, une petite jupe cintrée, genre prof supère sévere, tu vois...

    "C'est bien Jordan. Tu peux aller te rasseoi.... ? Qui êtes vous ??? Ah, vous devez être Marina !"

    -"Euh... Oui madame !"

     

     


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  • Chapitre 3 [Rencontre avec Jordan-Partie 2]

    J'avais peur. Très peur. Cette prof était.... trop bizarre pour moi.

    Maintenant je savais que je prénom de cette petite fille rousse était: Jordan. Et elle me chuchota:

    "T'inquiètes pas, elle n'est pas méchante."

    Et en effet, le cours se passa plutôt pas mal finalement.

    Je retournai chez moi, enfin, chez ma grand-mère, et devant la porte, je me rendis compte que j'avais reçu un message ! c'était Amélie ! Gros moment de stress. Qu'allait-elle dire? Je ne le saurait que si j'ouvre ce message. Elle disait:

    "Bonjour Marina. Oui, la prof nous la dit ce matin. Je comprends, je suis très très triste, mais, c'est pour ton bien ! Bien que ce ne sera jamais pareil sans toi, on avait de bons délires, tu m'accompagnais jusque chez moi, et on prenait un super goûter... tout ça c'est terminé. Mais je vais essayer de sécher mes petites larmes et de penser à autre chose. toi aussi tu as tourné une page difficilement, je vais essayer d'avoir du courage comme toi. Passes moi ton addresse stp au moins. Je t'adore comme une soeur. Amélie"

    Ce message était très émouvant. tellement que j'en pleurait. Grand mère m'avait entendu pleurer, alors elle a ouvert la porte.

    "Sèche donc vite ces larmes, ma chérie, et viens t'asseoir."

    Elle me prépara un chocolat chaud. Je lui racontai mes problèmes et me calmait si bien que ça me fit penser à ma mère, si bien qu'une chaleur douce et réconfortante m'enveloppa.

    je lui dit d'une voix calme:

    "Merci."

     

    12h30. A table.

    Papa était revenu du travail assez content. Autour de la table, il régnait un silence sans pareil. Alors je pris mon sac. et je pris le chemin de la porte. Papa m'interpella:

    "Pourquoi tu ne restes pas avec nous ?"

    Alors je lui répondit:

    "J'ai besoin de prendre l'air, je suis un peu frustrée en ce moment".

    J'étais frustrée, blessée d'avoir laissée une amie si courageuse, si gentille... bientôt je vais me faire de nouveaux amis, et je vais peut être l'oublier ! J'ai peur ! Et je pleurai pour la deuxième fois aujourd'hui, et j'ai fortement l'impression que ce n'est pas fini...


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